Impact de nos souvenirs conscients, inconscients…

Commençons par quelques explications sur le fonctionnement du cerveau sur la partie « inconscient, conscient et expériences du monde ». Ça ne vous a pas échappé : notre cerveau est fascinant de complexité, de possibilités, de ressources et d’informations.

Pour schématiser cette structure complexe, disons que le « cerveau gauche » est le siège de la réflexion, de l’analyse, de la structuration, de la construction des idées, des projets : la résidence principale du mental. Cette partie de nous qui « veut » tout contrôler…
Le « cerveau droit » quant à lui, est le réservoir de nos émotions, de notre intuition, de notre créativité, de nos souvenirs, de nos automatismes, de la mécanique du corps, de nos ressources, etc : il est le royaume de notre inconscient.

Nous pourrions le comparer à une immense bibliothèque dans laquelle nous stockons tout ce que nous avons perçu et percevons du monde par nos cinq sens. Cette collection de souvenirs commence lorsque que nous sommes dans le ventre de notre maman !

Par nos cinq sens ?

Oui, car, à bien y réfléchir, nous n’expérimentons rien de ce monde qui ne nous parvienne par l’un de nos sens. Il est intéressant de conscientiser cette réalité car nos sens peuvent également jouer un rôle important dans le traitement et l’interprétation de nos scènes de vie.

Ils sont directement reliés à nos émotions…

L’imprégnation et l’impact de nos souvenirs en exemple…

Vous est-il déjà arrivé d’avoir le sourire en sentant, dans la rue, l’odeur de votre parfum préféré ? Avez-vous l’impression de revivre l’émotion de vos souvenirs d’enfance en regardant des photos des lieux qui l’ont marquée ?Ce sont, ici, des exemples d’ancrages positifs et doux à expérimenter. Notre inconscient, dans ces deux exemples, a associé l’expérience sensorielle au souvenir du vécu agréable. Il fait donc émerger la sensation associée lorsque le déclencheur est présent (parfum, image, etc).

Ce que notre cerveau sait faire automatiquement pour des expériences positives, il le fait également lors d’expériences qui le sont moins. C’est notamment ainsi que nous construisons, malgré nous, des automatismes, des comportements limitants, contraignants.

Parfois, sans que le mental puisse l’expliquer ni en sortir, nous nous retrouvons soumis par des associations d’idées, de ressentis, d’émotions. Ainsi, de manière aussi inexpliquée qu’incontrôlable, ces phénomènes peuvent être vécus comme une prison intérieure.

Impact de nos émotions et de nos souvenirs

L’intention de ces mécanismes est pourtant positive !

Ils sont une forme d’expression de notre instinct de survie.

Ainsi, on peut développer une phobie des oiseaux après avoir été « attaqué » par un volatile alors que nous étions enfant. Si la peur ressentie a été intense, il se peut que la seule présence d’un oiseau, même des années après, puisse suffire à déclencher une attaque de panique.

Cela se manifestera même si consciemment, nous savons une fois adulte qu’on ne risque rien, qu’il n’y a aucune raison de paniquer, que le pigeon ne va pas nous tuer !

Mais la réaction à la simple vue de l’oiseau est encore imprégnée de l’émotion de peur ressentie des années en arrière, lors de l’expérience initiale. Et, pour peu que l’expérience se soit reproduite à plusieurs reprises, l’ancrage émotionnel et le trouble associé se renforcent et les pensées « raisonnables », conscientes, n’y changent rien. On imagine mieux l’impact de nos émotions et de nos souvenirs dans notre quotidien, n’est ce pas ?!

Pourquoi ? Parce que les pensées structurées n’ont pas le pouvoir de modifier en conscience la programmation inconsciente.

Autrement dit, l’émotion est dominante sur la raison, et c’est par un travail en collaboration avec l’inconscient qu’il sera possible de défaire le programme en question pour le rendre plus harmonieux, plus écologique, plus adapté.

Quel est donc l’intérêt de l’hypnose ?

L’hypnose est un moyen de créer ce pont de communication. Ainsi cela rend possible ce que la conscience, malgré toute sa volonté, n’a pas le pouvoir de faire toute seule. L’hypnose est à la fois l’état physiologique et la pratique technique.

Nous créons notamment cet état naturel pour :

  • Actualiser des comportements limitants,
  • Mobiliser certaines ressources,
  • Réactualiser certaines programmations,
  • Ouvrir la possibilité du changement souhaité, etc.

L’état d’hypnose ouvre donc la porte d’une (ré) harmonisation intérieure profonde et durable voulue par la personne : vous restez maître de vous-même et du processus.

Hypnothérapie - clés

La technique de l’hypnose est pluridimensionnelle, elle est l’alchimie créée par :

  • « L’alliance » entre le praticien et son consultant,
  • La motivation du consultant,
  • Le questionnement du praticien,
  • La technique adaptée à chacun,
  • La sonorité, le ton de la voix, les silences,
  • Le rythme et le choix des mots,
  • Le choix des suggestions et autres métaphores,
  • Le travail avec le cadre d’imagerie, les sens, etc.